Elle. C'est son nom. Le seul et l'unique qu'on lui a donné. Le seul prénom par lequel sa mère n'ai jamais daigné l'appeler. Dès que sa génitrice avait posé ses yeux sur ce bébé dont elle n'avait jamais voulu, elle l'avait détestée. La femme n'avait jamais pu la supporter, elle lui rappelait trop de choses. Alors, c'était juste « elle ». Ou plutôt, ELLE. La jeune fille l'écrit toujours en majuscules. Pour éviter la confusion. On la surnomme L. Pourtant, elle n'a jamais voulu en changer. Elle y a réfléchi de nombreuses fois. Mais ELLE a finalement décidé que ça lui faisait sa petite originalité, elle qui n'arrive pas à se démarquer, sûrement parce qu'elle est trop timide, qu'elle a peur de se mettre sur le devant de la scène. Et puis, sa mère l’effrayait, l'a totalement traumatisée même encore aujourd'hui. Cette femme... elle a du mal à la considérer comme sa mère en fait, elle ne l'a jamais appelée maman, juste par son prénom, Anna. Cette dernière est sa plus grande peur, même si ELLE ne le montre pas, et bien qu'elle n'habite désormais plus chez sa mère, la bleue ayant constamment peur de la recroiser. Pour ça, la jeune fille est très forte. Pour cacher ses sentiments, cacher ses peurs. Elle déteste pleurer en public car elle veut apparaître forte. C'est le seul moyen de survivre dans la société, selon elle. Elle se plie volontiers aux conventions même si elle ne les aiment pas. Elle aurait besoin de liberté, mais elle n'ose pas. Elle se retient même, elle retient cette force qui existe au fond d'elle, la refoule, refuse d'y obéir. Au final, L a peur d'elle-même. Elle a toutes les capacités du monde pour devenir une grande dresseuse, mais elle se dit qu'elle espère trop de choses, qu'elle n'est pas légitime de ses envies. Ses envies, c'est de devenir championne, voire mieux, maître de la ligue. Mais même à ces rêves-à, ELLE n'ose pas s'accrocher. Elle se considère trop faible, trop nulle, quand elle voit ces personnes si puissantes, elle les admirent, les respectent, mais ne se sens pas le droit de s'imaginer à leur place, comme si elle n'était rien, qu'elle ne méritait pas de briller. Sa mère ayant passé son temps à l'humilier, la jeune fille n'a pas une très bonne impression d'elle-même, elle ne s'apprécie pas vraiment, et se sent inférieur à tout le reste. Elle se cache de tout ça pourtant, elle fait croire qu'elle est forte et qu'elle a confiance en ses capacités, ce qui pourrait la faire passer pour une prétentieuse, alors qu'elle n'est rien de tout cela. Mais que voulez-vous, c'est l'image qu'elle s'est donnée.
Dresser des Pokemon, c'est sa passion. ELLE s'entraîne très souvent, c'est aussi un échappatoire pour elle. Elle se sent bien entourée de ses Pokemon, avec eux tout est possible, se sont ses meilleurs amis... elle les chérie plus que tout au monde. L est une des meilleure de sa promo, et à une douance évidente pour ce qui est du dressage. Elle n'a pas voulu se choisir de spécialité, voualnt apprendre autant que possibles de Pokemon.
Peut-être qu'un jour, elle trouvera la force en elle d'étendre ses ailes, de s'accrocher à ses ambitions, de ne plus avoir honte d'avoir de grandes envies. Elle aura sûrement besoin d'aide en ce sens, ça ne se débloquera pas tout seul... pour le moment, ELLE n'ose pas... espérons pour elle que ça changeras...

ELLE est une fille plutôt jolie, malgré ce qu'elle pense d'elle-même. Elle a une peau toute douce, comme celle d'un bébé. Elle n'est pas bien grande, mais ça ne la dérange pas. Elle est maigre et peut sembler frêle et fragile. Sa mère l'a éduquée durement et L a pris l'habitude de ne pas beaucoup manger, ce qui peut expliquer son tour de taille. Elle a de grands yeux couleur noisette, mais on remarque surtout ses cheveux, bleus et ondulés. Elle prend grand soin de sa chevelure et a toujours une brosse sur elle. D'une façon générale elle prend soin de son apparence, pas par réelle volonté mais parce que ça fait partie de son éducation. Elle porte des bandeaux dans les cheveux, avec un nœud ou une fleur dessus. Niveau vêtements, elle porte des robes et des vêtements dit "féminins" sa mère refusant qu'elle porte ce qu'elle appelle "des habits de garçons", et bien que ELLE ne le dit jamais, elle est pourtant attirée par toutes sorte de vêtements, n'osant pas les porter et se conformant à ce qu'on l'oblige.

Elle. C'est son nom. Le seul et l'unique qu'on lui a donné. Le seul prénom par lequel sa mère n'ai jamais daigné l'appeler. Dès que sa génitrice avait posé ses yeux sur ce bébé dont elle n'avait jamais voulu, elle l'avait détestée. La femme n'avait jamais pu la supporter, elle lui rappelait trop de choses. Alors, c'était juste « elle ». Ou plutôt, ELLE. La jeune fille l'écrit toujours en majuscules. Pour éviter la confusion. On la surnomme L, logique, n'est-ce pas ? Ou bien Hell, c'est elle qui s'est donnée ce surnom récemment. Comme quoi...

Ancienne histoire sous spoiler:

L’apparition des Ultra-Chimères dans le ciel changea la visage d’Oniria à tout jamais. La région autrefois si paisible et aux allures paradisiaque pour les touristes s’était transformée en un terre de chaos. Les Pendulum étaient à leur apogée et malgré tous les efforts fournis par l’Institut Yume, rien n’était capable d’arrêter la tempête qui s’était levée. Une tempête nommée Force Pendule.
ELLE avait déjà été effrayée par ces monstres qui s’étaient élevés au-dessus de sa tête, desquels elle avait dû se cacher. Mais quand elle avait vu, en face d’elle, l’utilisation de cette puissance innommable. Elle aurait voulu se battre, mais malgré ses entraînements son équipe de faisait pas le poids face aux membres de la Team. De plus, sa mère lui avait plus ou moins demandée d’être sa garde du corps, et la bleue avait dû rester à ses côtés. A la réflexion aujourd’hui, elle aurait voulu refuser, la laisser tomber, après tout elle ne devait rien à sa génitrice, d’autant plus que cette dernière l’avait littéralement maltraitée, et ce depuis sa naissance. Mais L était comme ça, incapable de refuser un ordre de sa maternelle, obligée de la suivre et lui obéir. Ça lui avait coûté un bras.
Littéralement.

Anna avait fini par décider qu’il était temps de fuir. Cependant, par malchance, elles avaient fini par tomber sur une Ultra-Chimère particulièrement énervée, et plus ou moins dirigée par des membres des Pendulum, dont le seul projet de ces derniers était de semer le chaos en ville. ELLE et sa génitrice avait tenté de se réfugier dans un bâtiment, mais ce dernier fut instantanément brisé par le Pokemon monstrueux. Et L compris bien vite que ses chances de survie étaient minimes.

« Putain ELLE bouge-toi j’ai pas envie de crever ! » avaient été les derniers mots qu’elle entendit de sa mère avant de sombrer dans les ténèbres.

Quand elle ouvrit les yeux, son crâne vrillait et son bras gauche lui faisait atrocement mal. Elle poussa un grognement de douleur et cligna des yeux plusieurs fois. Sa vue était floue et elle dû attendre quelques secondes pour que cela cesse. Elle tourna directement la tête vers son bras et poussa un cri quand elle vit celui-ci quasiment sectionnée par une chape de plomb probablement tombée du toit. Elle tenta de se dégager mais rien n’y fit. Elle s’époumona à appeler à l’aide, puis à appeler ses Pokemon qu’elle ne voyait nulle part. Des larmes perlèrent dans ses yeux. Elle se sentait totalement désemparée, et la douleur n’arrangeait rien.
Au bout de quelques minutes cependant, son cœur se réchauffa quand elle entendit la voix de son Kirlia qui s’était approché d’elle, totalement paniqué. Il hurla d’horreur en voyant le bras de sa dresseuse. Cette dernière ne le sentait presque plus d’ailleurs, et réalisait peu à peu qu’elle ne pourrait probablement plus jamais s’en servir.
Anakin, sur les ordres de sa dresseuse et malgré ses réticences à la laisser seule, s’empressa d’aller chercher de l’aide. Les secours arrivèrent finalement. Comme L l’avait plus ou moins prédit, on lui annonça que son bras gauche était dans un très mauvais état. Sa mère avait été secourue peu de temps avant et, sans consulter outre mesure l’avis de sa fille, demanda qu’on sectionne ce bras devenu inutile. C’est ainsi qu’L se réveilla dans une chambre d’hôpital, un bras en moins, encore complètement choquée par ce qui venait d’arriver. Sa haine contre la Team Pendulum n’avait jamais été aussi grande.

Pendant les deux ans qui suivirent, ELLE dû se débrouiller avec un seul bras. Les débuts furent loin d’être facile, et comme si ça ne suffisait pas, sa mère décida que la jeune fille n’avait plus rien à faire chez elle, après tout, qui voudrait d’une enfant avec un handicap ? Si le validisme d’Anna n’étonne personne, L se retrouva tout de même à la rue du jour au lendemain, avec pour seuls bagages un sac dans lequel elle avait réussi à fourrer vite fait quelques affaires, et ses compagnons Pokemon. Il lui fallait très vite trouver un abri, mais elle passa sa première nuit dehors, à pleurer. Ce n’était pas son handicap, ni le fait que sa mère l’ait sortie de chez elle (ça allait de toute façon finir comme ça au bout d’un moment) qui la rendait triste, c’était le fait de se sentir complètement seule et perdue, dans une région désormais dirigée par un chef de team. L’Institut était perdu, et elle avait peur pour ses Pokemon. Elle voulait fuir, mais ne savait pas bien où.
La chance lui sourit quand elle recroisa sur son chemin Amaranth, et ce dernier l’invita à l’héberger. L n’avait pas l’habitude qu’on lui propose de l’aide, alors se faire loger chez quelqu’un qu’elle appréciait en plus ? C’était fort, émotionnellement parlant, et on ne compte plus le nombre de fois où elle remercia le jeune homme à la crinière blonde (il lui avait demandé à plusieurs reprises d’arrêter de s’excuser de pas pouvoir payer un loyer, ce à quoi elle avait répondu « je suis désolée »).

Sa surprise fut la même que le reste du monde quand Kenneth Omega découvrît son visage, et ne se contentant pas de cela, décida visiblement d’annuler tous ses projets de conquête. Du jour au lendemain, les Ultra-Chimères disparurent, et avec eux, les étranges Gijinka et la terrible Force Pendule. ELLE ne comprit pas tout de suite ce qu’il se passait, mais fini par le réaliser : c’était bel et bien terminé.
Cela annonçait une nouvelle ère pour l’île. Ces deux années avaient été terribles pour les habitants, et la bleue n’aspirait désormais qu’à un peu de paix. La création de la Fondation Progressus et de l’Ordre de Mirabilis se fit, et, dans le même temps, ELLE finit par recevoir une prothèse pour son bras, un outil en partie financé par la Fondation Progressus et une entreprise du nom de Placebo qui le lui avait fourni. Même si au début ça lui faisait bizarre, aujourd’hui elle aime se dire qu’elle est à moitié un robot. Pendant les deux ans, elle avait été obligée de continuer à se battre, le monde étant subitement devenu un grand champ de bataille. Cela dit, ça avait permis à Olympe, sa Flamiaou, d’évoluer en une jolie Matoufeu, et la passion de cette dernière pour les combats n’avait pas baissé d’un poil. De son côté, Anakin, probablement aussi aidé par l’amour qu’il portait à sa dresseuse et sa volonté de vouloir toujours plus la protéger, avait atteint son stade d’évolution final (sa passion pour la danse était toujours la même par contre et s’était pris de passion pour les robes, en commençant par emprunter celles de sa dresseuse).

ELLE avait repris ses études au sein de l'Institut, continuant en tant que dresseuse, sans choisir de spécialisation. Elle était excitée à l'idée d'apprendre de nouvelles choses, et reprendre ses entraînements était un plaisir. Sa mère ne voulant plus entendre parler d'L, considérant qu'étant majeure elle devait se débrouiller, ELLE se mit à squatter chez divers amis et notamment Amaranth et Akamatsu.