Homura est une jeune fille calme avant tout. La vie lui a appris à garder un certain sang froid, si elle veut pouvoir atteindre ses rêves. Et c’est bien ce que compte faire la jeune dresseuse, bien qu’elle ne soit pas dépourvue de curiosité, de peur, de panique ou de colère. Après tout, elle reste humaine. Disons juste qu’on a l’impression qu’Homura prend tout de loin. Comme si ça ne lui arrivait pas, à elle, mais à quelqu’un d’autre. Comme si elle ne faisait qu’observer et non subir.

Malgré tout, ça ne l’empêche pas d’être extrêmement loyale et déterminée. Au contraire même, elle est très travailleuse et ne perd pas de temps pour chercher à s’améliorer sans cesse. Et tout ça grâce à une foi inébranlable dans la confiance qu’elle donne à l’Ordre Mirabilis, qu’elle a rejoint après son cursus scolaire. Si la jeune femme aime la lecture, c’est aussi une adepte des sports tels que la danse ou le patinage.

La demoiselle a quelques principes qu’elle tente de suivre, dictés par les épreuves qu’elle a affronté sur son parcours. Bien qu’éprouvant de l’empathie et de la bonté, Homura se montre rarement sous ce jour. De peur d’être moins prise au sérieux, de s’exposer aussi peut-être. D’être vulnérable. “La gentillesse mène parfois à de plus grandes tragédies”. Mais ces leçons qu’elle peut parfois donner ne sont en réalité qu’un mauvais moyen pour éviter à d’autres de subir ce qu’elle a subi.

Akemi Homura est une jeune femme de dix huit ans au visage bien trop sérieux la plupart du temps. De son mètre cinquante huit pour quelques quarante neuf kilos, on ne la voit que très peu sourire. C’est avant tout parce que la demoiselle veut être prise au sérieux et que sa timidité est un obstacle à l’éclosion de ses sentiments au grand jour.

Côté vestimentaire, elle s’habille comme une jeune femme, un peu “magical girl” sur les bords comme certains aiment le dire. Ses cheveux sont d’un mauve profond, tout comme ses yeux, et d’une bonne longueur, difficile à entretenir. Homura a d’ailleurs la manie de passer sa main dans ses cheveux souvent. A noté d’ailleurs qu’un ruban rouge ne les quitte jamais.

Enfant unique, née à Sinnoh, Akemi Homura a très vite appris à être autonome. Ses parents travaillaient tout le temps. D’une certaine fragilité physique, elle se tourne vers la lecture et découvre le monde à travers ces dernières. Des images fantastiques dans la tête, des étoiles dans les yeux, la petite n’a qu’une hâte : pouvoir voir le monde de ses propres yeux. Malgré tout, elle se met rapidement au sport, notamment la danse et le patinage artistique.

A l’âge de neuf ans, la jeune fille rencontre des soucis de santé. Des problèmes cardiaques. Ses parents, qui même en n’étant que peu présents l’aimer beaucoup, ont cherché les meilleurs guérisseurs possible, jusqu’à arriver à Oniria. Au bout d’un an, les choses se sont stabilisées tranquillement et Homura a même gagné une amie durant ce lapse de temps : Madoka. Les deux gamines sont devenues très proches rapidement, ne se quittent plus. La petite Akemi a appris à s’épanouir, à se sociabiliser correctement. Mais Madoka a très rapidement été la risée de l’école, à cause de sa maladresse et de ses convictions très pacifiques. Homura n’eut donc pas le choix : elle gagna en confiance et se montra plus dure pour protéger son amie. Cela ne la dérangeait pas. Pour Madoka, elle était prête à tout.

Quand les conflits d’Oniria ont prit de l’ampleur, les deux jeunes filles se sont rapidement perdue de vue, ignorant le sort l’une de l’autre. Akemi perdit aussi l’un de ses deux compagnons, un Mentali. Il ne restait à Homura que deux rubans rouges offerts par Madoka. La jeune femme décida alors de rejoindre un camp, autant pour se trouver un but que pour devenir plus forte pour pouvoir protéger Madoka quand elle la retrouvera. Elle apprit notamment la maîtrise du tir à l’arc, et des armes à feu bien qu’elle n’aime pas les utiliser, ni que ça se sache. Elle souhaite juste s’armer le mieux possible pour son amie et ses pokémon.