Mais! Je ne suis pas une statue! ( Libre )

Messages : 54 Date d'inscription : 12/06/2017

Mais c'est vrai quoi, c'est agaçant a la fin. Comment voulez vous digérer tranquillement une salade de feuille d'aluminium, avec des saucisses de cadre de vélo en acier et en dessert des enjoliveurs chromé si tout le monde vous prend pour une statue et vous caresse? Forcement qu'on se brule les doigts, même si la procédure de fonte se passait a l’intérieur, mon corps dégage quand même une certaine chaleur. Enfin, vous savez, vous devriez essayer ce menu, c'est absolument dé-li-cieux.
Valeran la Ferali ( sous forme Platine ) avait "récupérer" son repas dans une casse, généralement, elle allait souvent la bas pour se trouver a manger. Les humains jettent tellement de choses, une aubaine pour la Ferali. Pour le moment, elle ne s'était pas fait attraper par le gardien mais un jour, elle le savait cela allait arriver. Elle en avait manger une partie directement sur place et elle avait emporter le cadre de vélo pour le manger dans un coin plus tranquille.
Pour une digestion plus rapide, Valeran restait parfaitement immobile et elle avait choisit une allée du parc pour écouter le chant des oiseaux. On a beau être lié de près au métal, on pouvait adorer écouter la nature. Le souffle du vent l'aidait a gérer sa température mais forcement, dans le parc, la Ferali n'était pas toute seule. Et comme il était très rare de voir cette espèce de Pokemon, on la prenait pour une nouvelle statue du parc. Jusqu’à ce qu'on se brule les doigts sur sa peau métallique.
Valeran, a nouveau déranger, laisse echapper par les oreilles quelques panaches de fumées noires, afin de surprendre un jeune humain qui approchait sa main. Elle commençait a attirer du monde et la metalomancienne n'aimait pas trop cela...

Les Colombeau s’envolent et disparaissent dans les cieux. Dans le même temps, l’excitation de mes spectateurs grandit dans leur yeux. Mais il est temps, le charme est rompu ; le tour est terminé, il n’y a plus de raison pour continuer. D’une révérence et d’une phrase j’annonce la fin. « Merci à vous tous ! » Les applaudissements tonitruent, l’agréable harmonie des félicitations me berce quelques secondes. Un mince sourire apparaît sur mes lèvres et je me redresse. « N’oubliez pas de me laisser un pourboire si vous avez apprécié la performance ! » Ce rappel fait son effet. Je vois déjà les citadins en promenade s’approcher, badauds maladroits tendant leur argent vers le chapeau destiné à les récupérer.

Ce n’est qu’un petit tour de passe-passe, mais cela suffit bien assez à intéresser les enfants, petits comme grands. Ils seront peut-être de nouveaux spectateurs à mon prochain spectacle, idéalement des gens qui m’idolâtreront. Je serais bien loin d’être décontenancée si l’on m’annonçait être un grand fanatique de mes tours ; qui ne le serait pas ? Je suis une prodige, après tout ! Rendons à Arceus ce qui lui est dû, et de même admettons mon talent incontestable. Ce qui n’était au début qu’une petite improvisation pour charmer un enfant curieux au cours d’une promenade s’est avérée être plus profitable que je ne l’aurais espéré. Le pourboire est mince, mais il me permettra quelques petits achats de confort non négligeables. Il n’y a pas de petite réussite.

Pour délaisser les curieux, je m’éclipse en quelques secondes comme j’en ai le secret. Je tourne, j’esquive, je me faufile, et me voilà bien loin de la foule déjà. C’était comme si j’avais disparu en un clignement d’yeux ; certains compteront peut-être cela comme l’un de mes tours, quand il n’y a en réalité aucune magie si ce n’est un entraînement ardu pour parvenir à m’éloigner des grands groupes. J’aime être au centre de l’attention, mais je préfère l’être à distance. Les gens collants ont le défaut d’être aussi bruyants et insistants, et j’ai besoin d’un espace vital pour respirer proprement. Me voilà loin. Je suis dans une allée du parc, silencieuse et calme, où la nature a plus de droits que n’en a l’humain.

Un jeune enfant crie de surprise. Sa mère, affolée, l’éloigne d’un Pokémon sauvage expulsant de la fumée noire et inquiétante, qu’il s’apprêtait à toucher. Quelle négligence ! Elle n’avait qu’à bien le surveiller. Heureusement, le garçon n’est pas blessé. Elle le tire, furieuse de son imprudence, quand c’était à elle de le surveiller au lieu de se concentrer sur son téléphone. Les hypocrites de ce genre sont bien agaçants, mais cela ne me concerne nullement. Je n’interviendrai pas. Cependant, je vois que le Pokémon en question semble plutôt énervé lui-même ; il pourrait s’en prendre à quelqu’un. Ceci est un problème qui me concerne un peu plus. Je ne compte pas faire demi-tour quand je pourrais me rendre utile en l’apaisant.

Je m’approche calmement, sans montrer aucun signe d’agressivité, mais sans montrer d’intérêt direct à la créature pour éviter de la faire fuir ou de la rendre défensive. Je l’observe ; c’est une créature brillante quadrupède, à la peau de métal et au corps robuste. Un Ferali, si mes connaissances sur le sujet était correctes. C’est une espèce très rare, typique d’Oniria. Une femelle, à en voir son corps plus fin et plus taillé ; combattante mais pas lutteuse expérimentée, à en juger par son peu de cicatrices ou de traces d’usure. Elle doit être jeune. Peut-être même pas adulte. Solitaire, ceci dit. Je ne pense pas qu’une Ferali domestiquée se trouverait en promenade libre dans le parc, à grignoter du métal.

Soit. Essayons de voir sa réaction. « Bonjour, toi. Comment vas-tu ? » J’essaye d’être le plus rassurante possible.

Messages : 54 Date d'inscription : 12/06/2017

Valeran, une fois le gamin éloigné, consulte son thermostat interne et celui ci lui apprend qu'il lui reste 3 minutes avant une digestion complète. En temps normal, c'était peu trois minutes mais a ce moment précis, c'était trop. D'autant plus qu'une autre humaine s'approchait. Décidément, la prochaine fois, elle se choisira un meilleure endroit pour digérer, genre le toit d'une maison. Valeran n'était pas dupe, elle savait que l'humaine l'observait, pas directement certes mais elle l'observait quand même. Elle semblait jeune mais Valeran pressentait que cette jeune humaine avait quelque chose de plus. Elle pouvait bien sur se tromper, elle ne vivait pas auprès des hommes depuis très longtemps mais quand même assez pour se dire que tel ou tel humain était ou non normal.
Et ce fut confirmer quand cette humaine lui parle, lui demandant comment elle allait. Que voila une façon courtoise de la déranger. Mais comment lui répondre? Les pokemon ne sont guère réputés pour parler comme les humains, mis a part quelques uns.

* Fera fe li ferali ralili *

Traduisez " que me vaut le plaisir d’être déranger dans ma digestion" . Digestion qu'elle accéléra en augmentant la température de sa fonderie interne, ce qui lui fit prendre une délicate teint rouge cerise griotte. On pouvait commencer a ressentir une douce chaleur émaner du corps de Valeran. Elle détestait accélérer sa digestion ainsi, elle n'en tirait pas le maximum des nutriments qu'elle pouvait tirer de son repas mais la, elle n'avait pas le choix.

Je la regarde, impassible. J’ignore si l’augmentation de sa température corporelle est due à un mécanisme de défense ; mais à en juger par le ton employé lorsqu’elle s’adresse à moi, elle est plus agacée que réellement agressive. Sans doute ne cherche-t-elle qu’un peu de tranquillité pour manger. Mais en ce cas, pourquoi s’installer en bordure d’une allée si connue ? Non, elle attend peut-être quelqu’un… ou peut-être pensait-elle être tranquille ici. La raison me dirait de m’éloigner puisqu’elle ne veut visiblement pas être dérangée, mais je suis curieuse.

Je vais lui expliquer pourquoi je me suis approchée. Après tout, elle semble intriguée même si elle avait augmenté la chaleur de son corps et était agacée d’être dérangée. Cela valait peut-être le coup d’engager la conversation, d’une certaine façon. Je ne comprends pas les Pokémon couramment comme certains en sont capables, mais je pense être apte à l’entendre dans une certaine mesure. « J’ai vu que ce jeune garçon avait essayé de te toucher et que tu avais relâché de la fumée pour le repousser, alors je voulais voir si tu allais bien. »

Messages : 54 Date d'inscription : 12/06/2017

Oh elle venait a propos de ma réaction auprès de ce jeune humain. Que croyais t'elle? Les humains ont une fâcheuse tendance a confondre Pokemon sauvage avec Pokemon agressif. C'était cela que cette humaine pensait de Valeran, qu'elle était agressive parce qu'elle n'était pas un Pokemon de dresseur? Cela la fit sourire doucement, la Ferali savait qu'a côtoyer les humains, elle aurait affaire a leur inculture. Si Valeran pouvait se montrer rancunière, elle savait aussi être tolérante.
Ding dong fit le minuteur de sa fonderie interne. Enfin pas vraiment, elle n'avait pas le minuteur mais elle sentit de suite que sa digestion était terminé, le rougeoiement cessa aussitôt, l'aura de chaleur aussi et le corps de Valeran retrouve sa magnifique couleur gris platine lisse comme un miroir. La Ferali s’étire longuement, contente de se sentir toute neuve. Car en plus de se nourrir, assimilé le métal lui permettait de remettre a neuf son corps et le débarrasser de la corrosion naissante. Sa queue s'agite lentement de gauche a droite, comme le font les félins. Elle fixe alors la jeune humaine et finit par lui répondre.

* Liii rali fera fe fe ali ferali *
* Je vais très bien et vous? Pour ce jeune humain, je voulais juste l’empêcher de se bruler les doigts. *

Oui, les Pokemon peuvent en dire des choses en peu de son. Question d'intonation et de contexte.

La température du corps de la Ferali diminue, lui permettant de retrouver sa couleur naturelle. Est-elle détendue par ma présence rassurante, ou est-ce pour une autre raison ? Je ne m’y connais pas vraiment ; je n’ai jamais trop étudié les Pokémon Acier, n’en ayant jamais eu en ma possession… Et n’ayant, à priori, pas prévu d’en avoir. Elle semble calme, dans tous les cas. Peu de chances qu’elle devienne agressive à tout va. « Ça a l’air d’aller, effectivement. Je me doute bien que c’était davantage pour le garçon que pour toi ! » Nouveau rire cristallin de ma part. « Mais sait-on jamais. Les enfants sont assez insouciants et font du mal sans s’en rendre compte. Je voulais m’assurer que tu allais bien. »

Je regarde autour de moi. Non, toujours aucun arrivant dans les alentours. Visiblement, personne ne semble venir la récupérer… Elle semble bien sauvage, au vu de son tempérament ; mais peut-être est-ce simplement une solitaire arrogante qui préfère s’éloigner de son dresseur. Le meilleur moyen de vérifier serait de lui proposer un affrontement. Un Pokémon capturé ne peut pas se battre sans son dresseur. Mais je n’ai pas l’avantage du type, et je n’ai pas envie de me mettre consciemment en difficulté. Elle est peut-être jeune, mais elle en a vu d’autres. Elle serait une bonne adversaire, j’en suis sûre. « J’imagine que tu veux que je te laisse tranquille ? » Je veux voir si elle me retiendra ou non. Je suis trop curieuse pour ne pas la tester.

Messages : 54 Date d'inscription : 12/06/2017

Non non jeune humaine, tu peux regarder autour, je n'appartiens a personne. Et je n'ai pas prévu de commencer aujourd'hui. De toute façon, les pokeball, j'en fait mon quatre heure. Et pour prouver mon " amicalité ", je me glisse entre ses jambes et me frotte a elle comme une bonne féline. Un contact encore tiède de ma récente digestion mais d'ici une heure, j'aurais la peau aussi froide que le métal.
C'est alors que mes attitudes d'effarouchements semble m'apporter des problèmes. Une humaine que j'identifie comme étant des forces de l'ordre débarque au guidon d'une magnifique moto très appétissante avec ces chromes et ce châssis en acier renforcé hmmmmm je venais de manger pourtant ma gourmandise m'appelait vers de nouveaux horizons. Bref cette charmante policière voulais m'embarquer pour me mettre dans une fourrière le temps de vérifier que je n'appartenais a personne. Elle était accompagné d'un autre humain, probablement un employer de la fourrière qui avait déjà la main prêt a dégainer le Pokemon.
Il n'était pas question que j'aille la bas. Je m'ennuierais trop et de toute façon, ce ne serait pas leurs cages qui me retiendrais. Quelle perte de temps. Du coup, une idée me vint a l'esprit. Se coller aux jambes de l'humaine pour suggérer que je n'étais pas une Ferali sauvage. Pas sur que cela fonctionne, surtout si la policière demande des preuves mais cela vaut le coup d'essayer.

Messages : 91 Date d'inscription : 05/12/2016 Localisation : Devant son piano

RP abandonné, un des joueurs a été supprimé.

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