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Messages : 102 Date d'inscription : 17/10/2016 Age : 27 Localisation : Who knows ?
Dévoiler le secret
"The Game in On ! (again)" | Sherlock
Lun 10 Avr - 22:17
Dernière édition par Sherlock Holmes le Ven 14 Avr - 18:37, édité 5 fois
Sherlock Holmes
Science Guy
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Dévoiler le secret
Re: "The Game in On ! (again)" | Sherlock
Lun 10 Avr - 22:17
Histoire
« The Game is On ! »
Sherlock est né dans la magnifique et sauvage région d’Hoenn. Mais il ne fut pas le premier enfant de la famille puisqu’il y avait son grand frère avant lui, nommé Mycroft. Sa mère était une brillante scientifique et son père était un homme plutôt banal. Sherlock passa son enfance bercé par les histoires de pirates et par la solitude. En effet, le jeune était particulièrement doué à l’école, ayant un QI très développé. Il n’avait donc pas d’amis puisque les autres, jaloux, se moquaient de lui. Le petit garçon aimait rester seul de toute façon et ne s’attachait pas aux autres. Il tentait par tous les moyens de les esquiver et de ne pas s’occuper de leurs affaires. Malheureusement, les enfants étaient très cruels entre eux… Alors bien souvent, Sherlock se retrouvait à se battre avec d’autres garnements.
Mais il y avait bien une personne avec qui il s’entendait très bien. Un petit garçon roux de son âge, du prénom de Victor, avec qui il passait beaucoup de temps à jouer aux pirates… C’était le bon vieux temps pour l’enfant aux cheveux noirs.
Avant tout cela, Sherlock n’aimait pas vraiment les Pokémon. A dire vrai, il en avait peur étant petit. Mais un jour, sa mère partit en voyage d’affaire en compagnie de son frangin, Mycroft. Le petit garçon était resté à la maison, étant trop jeune pour partir. Une fois que sa maternelle fut de retour, elle lui avait ramené un souvenir de la région d’Oniria. Il s’agissait d’un petit Pokémon, un bébé… Un Couafarel d’un couleur bien inhabituelle car plutôt que d’être blanc gris, il était brun chocolat avec des reflets roux. Au début, le petit apprenti pirate n’aimait pas son Pokémon, il en avait peur. Il pensait que ce dernier allait le mordre ou d’autre chose du genre. Quant au petit chiot, il voulait simplement faire connaissance avec son nouvel ami. Le Couafarel redoublait d’effort pour se faire accepter du petit jeune et ce dernier faisait son possible pour écarter la créature de sa vie. Mais rien n’y faisait, aucun des deux ne parvenait à avoir le dessus. L’humain préférait jouer avec son ami de la même espèce, Victor.
Mais ce que Sherlock a oublié, c’est qu’il avait une sœur. Celle-ci avait pour prénom Eurus, quelque chose d’aussi étrange que pour les deux frères. Elle avait un an de moins que l’enfant aux yeux clairs et essayait de tout faire pour être apprécier. Malheureusement pour Eurus, son frangin avait déjà beaucoup à faire avec son ami et puis les garçons voulaient jouer aux pirates et à rien d’autre. La petite sœur restait donc à l’écart, ne pouvant pas jouer avec Mycroft également. Elle resta à ruminer dans son coin, éprouvant une jalousie immense pour le petit Victor. C’était de sa faute si Sherlock ne voulait pas jouer avec elle. Sherlock était SON frère et elle l’adorait. Eurus voulait reprendre le contrôle de ce dernier. Alors, la fillette eut une idée. Une idée des plus horribles mais elle s’en fichait bien. Il fallait simplement que cela réussisse. La seule fille du trio Holmes décida donc un jour de piéger Victor dans un puits et de ne jamais revenir le chercher. S’il voulait jouer au pirate, alors il allait pouvoir le faire… Eurus avait donc attiré le jeune rouquin au bord du trou, prétextant que quelque chose y était coincé et que c’était étrange. Le garçon, curieux, s’était donc penché pour voir cela de plus près et la sœurette le poussa pour qu’il tombe à l’intérieur. Elle se débrouilla ensuite pour que Sherlock ne repasse jamais à côté du puits, alors qu’il cherchait tous les jours après son meilleur ami. Personne ne retrouva le gamin. Quant à la fille Holmes, elle s’amusait à chanter une étrange chanson à son frère…
Eurus alla même plus loin, la jalousie la rongeant toujours. Elle tenta de faire brûler la maison. Heureusement, seul un meuble fut touché par les flammes, le pire ayant été évité grâce aux parents. Suite à cela en revanche, la fillette fut internée dans un centre spécialisée à cause de ses troubles comportementaux préoccupants. Sherlock fut profondément traumatisé par la disparition de son ami pirate et par la rage de sa sœur. Il décida alors de réécrire sa mémoire en quelque sorte pour les oublier tous les deux. Mycroft entretenait cet effacement en racontant des histoires sur le Vent d’Est, destinées à effrayer le garçon à la chevelure sombre. Ses parents essayèrent alors encore plus qu’avant de créer un lien entre le petit Holmes et son Pokémon.
Un jour, Sherlock alla dehors avec son Couafarel pour se balader un peu, sur ordre de maman et papa. Il ne voulait pas du Pokémon avec lui mais les parents étaient très clairs. A contre cœur, le gamin emmena le chien avec lui. Il passa de longues minutes à avoir peur de son compagnon jusqu’à ce qu’une petite frappe apparaisse devant le duo. Celui-là allait à la même école que le garçon aux cheveux noir corbeau et avait une dent contre lui. Sherlock ne savait pas quoi faire, il savait très bien ce qui allait suivre. Ce satané gosse immature allait lui faire la fête une fois de plus… Mais alors que la brute haute comme trois pommes s’approchait de Sherlock, le Couafarel brun se plaça entre les deux humains.
L’autre cria sur le cabot pour qu’il déguerpisse mais le jeune Pokémon tenu bon. Il se mit ensuite à gronder et hérissa son pelage chocolat. Il jappa alors et la petite brute prit peur. Enfin sauf, l’enfant aux yeux bleus se tourna vers son chiot, les larmes qui perlaient déjà ses joues roses.
« Tu es gentil… Tu m’as sauvé. »
Dans un élan de reconnaissance et de courage, le petit Holmes s’approcha du Pokémon et lui tendit une main. Le canidé lui lécha doucement celle-ci et attendit la réaction du garçon. Il se mit alors à rire, chatouilleux. Il enlaça ensuite le Couafarel avec tendresse et le duo resta ainsi quelques minutes. La scène touchante prit fin lorsque le père du jeune était venu le chercher, inquiet. Sur le chemin du retour, le chiot était aux côtés de Sherlock et l’enfant racontait tout à son paternel. Dès lors, ils furent inséparables et le petit à la chevelure sombre se trouva finalement un ami. Un nouvel ami…
« Il s’appelle Redbeard ! »
Cela était en référence à la passion qu’avait l’enfant Holmes pour les pirates. Mais aussi et surtout, cela était le surnom du petit Victor… Bien que le jeune n’en eu même pas conscience.
Petit à petit, Sherlock ne s’attirait plus d’ennuis. En effet, la méthode était simple : ne rien penser des autres et se prendre pour le meilleur. Avec son cerveau, il était bien supérieur aux autres intellectuellement et cela lui permettait de passer outre les moqueries des autres élèves. L’enfant était toujours aussi seul mais cela ne le dérangeait pas le moins du monde. Il passait son temps à lire, à faire des exercices intelligents et à résoudre les enquêtes dans les séries policières. Avec Redbeard, il n’avait besoin de personne d’autre. Même Mycroft ne comptait pas autant pour lui, les frères n’étaient vraiment pas très proches. Dès lors, il s’intéressa beaucoup plus aux sciences et particulièrement à la biologie pour la diversité des espèces et pour la chimie. Il était fasciné par les réactions provoquées par les éléments chimiques et par les dissections. Et cela lui permettait de faire des mauvais coups parfois… Boule puante, paquet explosif, eau des toilettes rouge sang… Son amour pour les pirates était encore un peu présent.
Les années passèrent et Sherlock entra à l’université. Il prit bien entendu un chemin sans Pokémon, contrairement à une bonne très bonne partie des autres de son âge. Il entra jeune à l’université du fait de ses facultés mais ne s’intéressait toujours pas aux Pokémon et aux autres humains. Il n’avait que Redbeard avec lui. Sherlock avait presque coupé les ponts avec sa famille, il n’avait que Mycroft, son frère, parfois en contact. Finalement, il obtint son diplôme pour devenir scientifique dans la police, avec mention génétique. Néanmoins, il n’avait plus envie de rester à Hoenn alors il prévu de partir pour la fameuse région d’où était originaire son cher Couafarel chocolat.
Un triste jour, alors que Sherlock était parti en ville pour faire les courses pour le voyage, Redbeard était avec lui. Soudain, un petit garçon traversa la route alors qu’un véhicule approchait dangereusement et à grande vitesse. N’écoutant que son cœur, le chien sauta du trottoir pour écarter l’enfant du danger. Ce qui devait arriver arriva, le canidé fut percuté de plein fouet. Il y avait du sang sur le macadam ce jour-là. Le jeune homme ami de Redbeard s’était approché de lui dans une lenteur incalculable. Le petit garçon qui avait été sauvé de justesse pleurait énormément même si des personnes étaient déjà là pour prendre soin de lui.
Sherlock s’approcha du corps de son meilleur ami souillé par le liquide rouge. L’homme avait le regard vide et perdu et le Couafarel n’avait plus de regard du tout. Ses yeux étaient clos et son ventre se soulevait avec grande difficulté. Le « dresseur » du canidé s’accroupit alors et posa une main fébrile sur le pelage chocolat de la créature. Il caressa alors doucement les poils, tentant de rassurer le Pokémon. Il n’y avait pas d’expression sur le visage du scientifique. Il était figé, froid, fermé. Soudain, une petite main attrapa celle qui était libre ; c’était l’enfant qui venait réconforter l’ami de son sauveur quadrupède. Mais Sherlock ne daigna pas regarder le petit, pas plus qu’il ne daigna parler. Il glissa simplement sa main hors de l’étreinte du jeune et se releva. Il fit ensuite volte-face pour quitter au plus vite la scène de crime qu’il n’avait aucunement envie de résoudre pour une fois. Il n’y avait rien à résoudre de toute manière.
Ses pas étaient lourds et lents, encombrés par la terrible chose qui venait de se produire. Mais alors que le scientifique semblait sombrer dans la tristesse qui lui remplissait le crâne, il entendit des cris d’enfants. Pas des cris étranges mais plutôt de joies. Le pouls de l’homme aux cheveux noirs s’accéléra, il se retourna en un instant. Ses yeux cristallins se posèrent directement sur le corps du Couafarel et il vit alors que ce dernier remuait la queue. Sans perdre une seule seconde, Sherlock se précipita au chevet de son Pokémon.
« Redbeard ! »
Puis, par un miracle certainement, quelqu’un se présenta dans la foule qui venait de se former. C’était un médecin Pokémon et grâce à son aide, le canidé fut transporté dans un centre Pokémon le plus vite possible. Il fallait ensuite attendre. Et cette attente, Sherlock s’en souvint encore très bien. Impossible pour lui d’oublier toutes ses secondes qui s’égrenaient beaucoup trop lentement. Le jeune homme avait l’impression d’entendre ces dernières résonner dans sa tête. Mycroft était là lui aussi mais il ne fut pas d’une grande aide. La journée passa et le grand frère était parti pour aller dormir. Quant au plus jeune, il était resté à l’hôpital pour entendre le plus vite possible des nouvelles concernant son Redbeard. La nuit passa lentement. A l’aurore, aux premières lueurs, un médecin se présenta devant Sherlock.
Il avait le visage grave et la voix basse. Il expliqua au jeune homme que le Couafarel ne pouvait pas s’en sortir et que pour abréger ses souffrances, il fallait l’abattre. La tristesse envahit alors le corps du garçon Holmes en un instant. Cependant, il ne présenta aucune trace de faiblesse, aucun signe de sa douleur. Il ne dit rien et resta planté là un moment. Alors, le médecin désemparé appela Mycroft qui avait laissé son numéro au cas-où. Ce dernier, froid comme la mort déclara qu’il fallait effectivement mettre fin aux jours de Redbeard. Que s’il restait en vie, Sherlock n’allait peut-être pas pouvoir le supporter. Il n’en savait rien mais ne voulait pas prendre le risque. Alors l’homme chargé du Couafarel prit cela comme un ordre et fit ce qu’il fallait faire. Sherlock tenta bien entendu de l’en empêcher mais cela ne suffisait pas. Dès lors, le plus jeune des frères se jura de ne pas pardonner à celui qui partageait son sang. Leur relation s’était donc dégradée au plus haut point.
Voulant couper les ponts définitivement avec Redbeard, le scientifique quitta Hoenn pour se rendre à Oniria une bonne fois pour toute. Il y avait des espèces à découvrir là-bas et même s’il avait un pincement au cœur, Sherlock avait besoin de se rendre dans cette région pour le travail. Mais à peine fut-il sur les nouvelles terres qu’il perdit la santé. L’homme entra en dépression et mangea de moins en moins. Il tomba même dans les cigarettes et la drogue pour faire passer la douleur. La morphine qu’il avait eue à l’hôpital suite à une hypoglycémie était effectivement quelque chose de formidable. Sherlock n’était plus que l’ombre de lui-même et rata même son entretien pour l’emploi qu’il voulait. Il se rendit néanmoins à un autre rendez-vous, se trompant de lieu. L’endroit était l’Institut Yume et il signa pour devenir professeur de biologie et d’étude des Pokémon là-bas. Sans s’en rendre compte. Quand Sherlock reprit finalement ses esprits, il apprit qu’il était convoqué à l’Institut. Le nouveau professeur ne se sentait pas la force de faire le nécessaire pour quitter le poste et décida de rester. Bien entendu, ce travail ne lui plaisait pas et il le faisait savoir.
Pendant quelques années, il s’est trouvé des Pokémon. Pourquoi ? Il ne le savait pas lui-même mais c’était nécessaire dans l’Institut. Il trouva donc de l’utilité pour chacun des membres de sa team. Son Metalosse (capturé en tant que Terhal) devint son ordinateur super performant personnel, ainsi qu’une table flottante. Son Electrode servait de batterie et de balle à ses temps perdu. Le Parasect de Sherlock servait à effrayer les élèves et à faire pousser la plante que fumait le professeur… Il trouva aussi un Metamorph, parfait pour faire une copie de lui-même et le remplacer au travail. Du moins lorsqu’il n’y avait pas besoin de parler. Le chercheur attrapa également un Gringolem qui devenu un Golemastoc ne servait pas à grand-chose, mise à part faire des voyages en volant comme une fusée. Quant au petit Opermine sur lequel Sherlock avait trébuché, lui, il ne servait clairement à rien à part au combat. Il évolua également devenant un Golgopathe idéal pour terrifier les élèves. Enfin, Falco le Cornebre à qui il apprit à parler et à imiter sa voix afin d’avoir un remplacement parfait. Des Pokémon devenus des outils. L’homme n’avait plus de sentiments pour eux, du moins c’est ce que l’on pense toujours.
Maintenant, Sherlock a trente ans et il est toujours en activité. Il rend la vie des élèves de l’Institut plus difficile et cela lui convient bien. S’il est censé faire de la biologie et de l’étude sur les Pokémon, il aime bien faire de la chimie à la place parfois.
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La vie de Sherlock Holmes s’est poursuivie sans accrocs particuliers. Mais quelque temps après son arrivée à l’Institut, la Team Pendulum lança une attaque. Ce fut alors le début de la longue descente aux enfers pour le professeur…
Au fil des jours, l’homme apprit à aimer ses élèves un peu plus, graduellement. Il passait toujours son temps à déroger à son devoir d’enseignant ou à faire de la chimie pendant une explication sur les types des Pokémon mais il commençait réellement à apprécier ses classes un peu plus. Sherlock s’ouvrait à sa manière aux autres, en se moquant d’eux et en déchirant leurs devoirs quand cela ne lui plaisait pas. Mais un jour, un soir, tout bascula. Le professeur était présent dans une salle de l’Institut, prodiguant des cours du soir à des internes. Tout allait bien jusqu’à ce que quelqu’un vienne l’avertir d’un phénomène étrange à l’extérieur. Apparemment, une foule s’était rassemblée devant l’Institut Yume, menaçante. Holmes choisit de ne pas en faire part à ses élèves, croyant qu’il ne s’agissait que d’une blague idiote ou d’une manifestation quelconque. Pourtant, quelques minutes plus tard, un terrible fracas s’éleva puis la foudre frappa le toit de la classe qui menaçait alors de s’effondrer sur les êtres humains. Le professeur ne perdit pas une seconde pour faire évacuer ses élèves et ils se dirigèrent tous vers le gymnase qui était un peu plus reculé. Là-bas, ils ne devraient pas avoir de problème. Ils n’auraient pas dû avoir de problème.
Pourtant, la réalité ne fut pas si simple. Sherlock pensait vraiment que sa classe était ainsi hors de portée. Il fallait aussi défendre l’Institut mais le professeur ne voulait pas permettre cela. Ses élèves resteraient avec lui et il les protégerait. Après tout, l’attaque n’allait peut-être pas durer bien longtemps… Mais alors qu’ils se pensaient tous en sécurité, une bombe explosa dans la salle de sport où il avait trouvé refuge. L’explosion fut énorme, preuve que son propriétaire voulait vraiment faire des dégâts. Nul ne doute qu’après cela, le gymnase n’allait plus pouvoir être utilisé. Mais il y avait beaucoup plus grave. La déflagration fit des blessés parmi les élèves de Sherlock et n’épargna pas la vie de certain. Le professeur voyait les dommages après que la poussière soit retombée, il voyait les cadavres de ceux avec qui il essayait de développer des liens. La plupart étaient jeunes, adolescents. La vision était alors encore plus insupportable. Sherlock qui n’avait jamais eu de problème avec des corps sans vie fut soudainement prit de dégoût et de peur. La tristesse s’y mêla, ainsi que la honte et beaucoup d’autres choses. S’en était trop pour ce professeur. Il n’était pas un combattant et savait que ses Pokémon ne lui faisaient pas confiance. C’était de sa faute après tout, lui qui les avaient toujours traités comme des objets. Holmes ne pouvait donc pas aider les élèves qui essayaient d’échapper aux débris, aux flammes et à la fumée. Il avait peur et se sentit impuissant. Alors, Sherlock décida de sortir du bâtiment pour prévenir les médecins présents dans l’Institut et qui soignaient déjà des blessés. Ensuite, l’homme retourna dans le gymnase pour tenter d’aider quelques personnes. Prit d’une culpabilité sans pareille, l’intelligent décida de quitter les lieux lâchement. Il laissa également toutes les Pokéballs de son équipe dans une boîte trouvée à terre et laissa celle-ci par terre. Il avait déjà fait trop de mal à ces Pokémon, il ne voulait pas leur faire subir tout cela. Sherlock était un poison pour eux, il valait mieux les abandonner. L’Institut s’occuperait d’eux après l’attaque. Alors complètement désarmé, le professeur quitta les lieux, il ne pouvait plus rien y faire de toute façon.
Alors que Sherlock s’éloignait, honteux, son regard bleu glace tomba sur une silhouette. La curiosité le poussa à en savoir plus. Ce fut alors à cet instant qu’il le vit. L’individu qui était à l’origine de l’explosion. Cela ne faisait aucuns doutes. Après tout, il jubilait et Holmes ne le reconnaissait pas. Un salopard de Team à coup sûr. Le professeur aurait bien été lui flanquer une bonne leçon mais tout son courage avait déjà quitté son corps. Il laissa donc tomber l’affaire et rentra chez lui. Une fois dans son appartement, Sherlock savait bien que son frère allait vouloir en savoir plus et s’enquérir de sa santé. Tout ce dont le jeune homme ne voulait pas. Afin d’éviter Mycroft, et pour pouvoir finir sa vie tranquillement, l’intello eut l’idée de feindre sa mort. Avec l’incendie qu’il y avait eu au gymnase, il allait y avoir des corps brûlés. Sherlock fouilla donc dans sa réserve d’os humains pour trouver des pièces qui ressemblaient à sa corpulence. Il lança ensuite les os dans la cheminée pour qu’ils prennent une teinte carbonée, comme si le corps avait péri dans les flammes, les matières organiques ayant été totalement liquidées. Durant le matin très tôt, vers cinq heures, alors que des combats faisaient encore rages, l’homme pâlot déposa sa fausse dépouille à l’endroit prévu. Il esquiva tout le monde en se cachant, évitant les batailles avec soin. Cela lui importait peu désormais, il ne voulait pas combattre. Puis Sherlock rentra chez lui une nouvelle fois.
Le détective à ses heures perdues décida d’aller plus loin. Incapable d’effacer les images récentes de sa tête, il décida d’utiliser un petit quelque chose qui pouvait l’aider. Avec une main tremblante, il ouvrit un compartiment secret dans un tiroir rempli de chose et en sortit une boîte fermée à clef. Le professeur s’empressa de prendre la clef qui se trouvait sous une latte de son canapé et ouvrit la boîte en bois en tremblant comme un malade. Il attrapa son contenu avec difficulté et découvrit que cette précieuse seringue ne contenait plus rien. Furieux, le jeune homme lança le tout à travers la pièce et agrippa ses jambes dans un geste réconfortant. Sa respiration était très bruyante et il tremblait de partout, attendant visiblement que le temps passe. Pourtant, rien n’y faisait. Holmes n’arrivait pas à penser à autre chose. Résolu, il s’habilla avec rage pour sortir. Il se rendit ensuite dans des ruelles malfamées qui sentait très fort la mort et la drogue… Les jours suivants, il les passa là-bas, à s’injecter toujours plus de substances illicites. Au bord du gouffre, nul ne doute que Sherlock aurait pu mourir là-bas, dans la honte et l’horreur si quelqu’un n’était pas venu le chercher. C’était son frère, Mycroft. Il avait toujours eu un coup d’avance sur le plus jeune, alors sa tromperie, sa fausse mort ne l’avait pas dupé. Après des efforts, les deux Holmes partirent direction l’hôpital. Le professeur fut donc soigné et un peu après, le Chef des renseignements secrets lui proposa quelque chose. Puisqu’il avait besoin de changer de vie, ne pouvant pas retourner à l’Institut, Mycroft lui proposa d’infiltrer la Team Pendulum en tant que scientifique. Dans un premier temps, Sherlock refusa catégoriquement. Il ne savait pas ce qu’il voulait faire, il ne savait plus. Mais une chose était sûre, l’homme accroc à la drogue n’avait pas envie d’être sous la coupe de son grand frère. Ce dernier le laissa donc rentrer chez lui après les soins.
Néanmoins, une fois chez lui, Holmes n’arrivait pas à passer le temps. Il s’ennuyait fermement et en plus de cela, son récent traumatisme ne l’épargnait pas. Il revoyait la scène en boucle, il revoyait les corps des enfants sans vie. Commençant à ne plus savoir quoi faire, Sherlock réfléchit de nouveau à la proposition de son frangin. Après tout, il n’avait plus rien à perdre, ce faux professeur… Alors, il retourna voir Mycroft et accepta son offre. Le sourire carnassier de celui-ci ne plaisait pas du tout à l’homme mais il n’avait pas le choix. Mais avant de commencer sa mission, il était évident que le garçon de la famille Holmes avait besoin d’une nouvelle équipe de Pokémon. Bien entendu, il n’aimait pas cette idée et était même totalement contre. Pourtant, Sherlock devait bien reconnaitre qu’il n’avait pas le choix. Mycroft lui prêta donc un hélicoptère pour se rendre dans un endroit assez particulier. Un endroit où on trouvait des Pokémon ayant des petits problèmes personnels. Des Pokémon qui avaient besoin de quelqu’un pour reprendre leur vie, tout comme le professeur. Cependant, le grand frère se garda bien de le dire au plus jeune et l’envoya là-bas. Les consignes étaient claires et simples : Sherlock devait capturer un Pokémon chaque jour pour se constituer une équipe complète. Le tout, sans pouvoir revenir à la civilisation. On lui avait tout de même donné des vivres. Et sans bien sûr utiliser les Pokémon qu’il capturait, puisqu’on les prendrait pour les entrainer un peu pendant ce temps.
Le premier jour commença à l’aube lorsqu’il arriva par la voie des airs. Holmes en voulait terriblement à l’autre Holmes mais comprenait le choix de ce dernier. Il voulait voir si l’ancien professeur était capable de faire des efforts pour les Pokémon et pour lui-même. Le biome où se trouvait été de la jungle. Il y avait des plantes partout, des arbres tropicaux. Sherlock se demandait bien ce qu’il était censé trouver par ici. Il y avait des fleurs colorées et plein d’autres choses pour détourner le regard… Et là, il comprit. L’environnement était parfait pour camoufler un Pokémon. Plus encore, il poussait la créature à utiliser ses talents de camouflage… L’humain savait donc à quoi s’attendre. Ses yeux scrutaient tout avec une grande attention. Il guettait chaque changement même minime. La journée passa à grande vitesse et Sherlock faillit même oublier de se nourrir. Il devait redoubler d’effort pour trouver son nouveau compagnon avant la nuit où cela allait être mission impossible.
Après des recherches infructueuses, il le trouva enfin. Le Pokémon n’avait plus son camouflage, il était même à découvert. L’homme fut surpris mais soulagé de trouver enfin sa cible. C’était bien entendu un Kecleon, le meilleur dans le domaine de la discrétion. Sherlock en aurait mis sa main à couper et aurait gagné le pari. Ses déductions restaient exactes mais maintenant, il y avait autre chose à élucider. Pourquoi le caméléon baissait-il ses défenses ? Holmes se rapprocha délicatement et le Pokémon ne semblait pas l’entendre. Plus proche, l’ancien professeur voyait enfin ce que faisait le Pokémon. Il était en train de se gaver de fruits en décomposition. En fait, c’était plutôt des fruits en fermentation et Sherlock comprit alors tout. Le Kecleon était tranquillement en train de profiter de l’alcool fabriquait dans la nourriture et semblait ivre. Cela lui rappela sa dépendance avec la drogue qu’il plaça rapidement de côté pour ne pas appeler le manque. Le détective ne trouva pas la comparaison très amusante et attendit que l’animal tombe dans les vapes pour lancer une Pokéball. Le Kecleon resta à l’intérieur, trop dans les nuages. La nuit était tombée mais Sherlock avait réussi pour son premier jour.
Le second, il fut déposé à l’aube dans une forêt très dense. On n’y voyait pas grand-chose et l’intello pensa immédiatement à la présence d’un Pokémon Plante. Il était fatigué de la veille et peinait à trouver de l’appétit mais cela ne l’empêcha pas de débuter ses recherches. Si c’était effectivement un type Plante qu’il cherchait, alors le Pokémon devait être vert. Avec tous ces feuillages, c’était parfait pour se cacher. L’environnement était parfait. Puis après quelques heures de recherches infructueuses, l’ancien professeur trébucha. Il attribua d’abord la chute au manque de sommeil, à la faiblesse de son corps mais lorsqu’il se redressa en pestant et tourna la tête pour voir sur quoi il venait de trébucher, ses yeux s’écarquillèrent. La créature était là, l’observa avec des yeux perçants et hautains. Sherlock siffla intérieurement en voyant l’espèce, Mycroft était vraiment un parfait connard. Il s’agissait donc d’un grand serpent avec un air accusateur… Un peu comme l’était Sherlock finalement ? En revanche, il n’était pas du tout de la couleur des feuilles. Mais son attitude fourbe et sa discrétion, ainsi que la fatigue de l’humain avait porté ses fruits. Le Majaspic ricana à sa façon avant de disparaitre. Le jeune homme n’avait pas le courage de lui courir après et il semblait qu’il était l’heure de manger. Holmes se trouva donc un coin dégagé pour casser la croûte. Son appétit était quelque peu revenu après cette rencontre qui l’avait mis en colère.
Mais alors qu’il mangeait, le Majaspic revint à la charge. Il se planta devant l’humain et se mit à le fixer. Sherlock releva le défi et planta ses yeux dans ceux de la bête. Ils continuèrent ce combat pendant un bon moment et finalement, ce fut le bipède qui lâcha prise le premier. Le Pokémon, fier une nouvelle fois, le laissa là et disparu. Sherlock était alors convaincu qu’il n’avait pas besoin de ce reptile dans son équipe, qu’il ne l’aimait pas et que Mycroft pouvait aller se faire voir avec ses règles idiotes. Pourtant, le Majaspic se montra plusieurs fois, essayant d’attirer l’attention de l’homme. Il semblait solitaire mais ayant ce besoin de se montrer, d’avoir quelqu’un pour le regarder faire. Le Pokémon était même très malin, faisait des choses intelligentes. Il étalait sa science et Sherlock pesta lorsqu’il se rendit compte de cela. Pourtant, il commençait à trouver le serpent beaucoup plus intéressant. Ils étaient semblables dans un sens. Alors, il décida de le prendre à son propre jeu. Le Majaspic se dirigea vers ce qui semblait être l’humain en train d’observer une plante voyante. Sherlock avait accroché son manteau comme pour créer un épouvantail. Le serpent était intelligent, mais parfois les subterfuges les plus simples étaient les meilleurs. Il tomba donc dans le piège en tentant de faire tomber l’humain à la renverse. A la place de cela, le manteau tomba et le reptile fut surpris. Sherlock apparut ensuite derrière le Pokémon, un sourire narquois sur le visage. La Plante le dévisagea un instant avant de lui rendre une expression joyeuse. L’humain était intéressant pour le Pokémon et le Pokémon était intéressant pour l’humain. Le Majaspic attrapa une Pokéball avec sa queue et la donna à Sherlock qui s’empressa de la lancer pour se faire un nouvel ami. Encore une fois, la limite fut presque atteinte car la lune pointait déjà son nez dans le ciel. Mais il avait réussi.
Le jour suivant, Sherlock se retrouva dans un endroit avec quelques colonnes rocheuses mais rien de plus. Il n’en pouvait plus et alla s’asseoir en dessous de l’une d’elle pour faire une sieste. A son réveil, un grand hibou l’observait de très près. L’enfant Holmes sursauta et l’oiseau s’envola. Il s’amusa ensuite à lâcher des petites pierres sur l’humain qui n’avait rien pour se protéger. Après avoir crié sur le Noarfang pendant un moment, Sherlock ressentit le besoin de manger et de faire une pause. Il s’arrêta donc à un endroit à l’ombre après avoir vérifié que le garnement n’était plus visible. Mais lorsqu’il voulut prendre une bouchée de sa nourriture, le volatile réapparu, laissa tomber un caillou sur la tête de l’humain qui lâcha le tout sous la surprise. Le hibou descendit ensuite en piqué pour prendre la nourriture et s’éleva dans les airs. Il était vraiment rusé et surtout immature cet oiseau. Mais une fois encore, la réalité frappa Sherlock. Lui aussi n’était pas très mature parfois. Il se rappela alors ses moments passés avec ses classes à Yume. Il griffonnait les notes des élèves par plaisir, faisait des cours qui n’avaient rien à voir. Il se moquait d’eux et se fichait bien de savoir s’ils pouvaient passer leurs examens ou non. Son attitude égoïste et enfantine avait vraiment dû être un cauchemar pour eux. Et le pire était qu’il ne s’en rendait compte que maintenant, grâce à un Pokémon. Mycroft avait vraiment tout planifié…
Les heures passaient ensuite, le Noarfang continuant à harceler l’homme avec ses jeux immatures. Sherlock passait son temps à le rappeler à l’ordre, à lui faire la leçon comme le ferait un parent ennuyé par l’attitude de son fils. Puis finalement, il décida de passer aux choses sérieuses. Un Pokémon qui agissait comme un enfant ne devait pas être très difficile à convaincre. Les enfants étaient crédules et pouvaient être heureux avec n’importe quoi. Alors l’ancien professeur attira l’attention du plumeux avec un bâton et joua avec lui. Ensuite, il lui offrit du pain et quelques grains de raisin. Le Noarfang commençait à apprécier l’humain et à être plus sympathique avec lui. Ils passèrent alors le reste de la journée à s’amuser ensemble et à s’accepter. Le volatile avait simplement besoin d’un ami qui comprenne son envie de s’amuser. Sherlock n’eut ensuite qu’à lui proposait la Pokéball en échange de caresse et de fruits et le type Vol accepta avec joie. Cette fois-ci, le détective aux cheveux noirs avait terminé l’épreuve un peu plus tôt. Il était fier de lui.
Le quatrième jour débuta et Holmes en avait plus qu’assez de ces voyages. Il était dans une plaine cette fois-ci mais se fichait bien de l’endroit en question. Tout ce qu’il voulait, c’était de finir ce fichu entrainement et partir. Il n’avait même pas envie d’avoir d’autres Pokémon, il voulait juste partir. Pourtant les règles de Mycroft étaient claires et Sherlock n’était donc pas prêt de partir. Ce dernier se demanda même ce qu’allait faire son frère s’il décidait de ne pas capturer de créature en plus ? Prenant cela pour un défi et par curiosité, l’homme bouclé s’arrêta près d’un ruisseau pour se laver. Il s’asseyait ensuite dans l’herbe, sans rien faire. Ses yeux pâles se baladaient un peu sur tout mais l’esprit était ailleurs. Pour être exact, Sherlock avait envie de dormir mais il avait également une autre envie, plus fort. Ses mains en tremblaient rien qu’à l’idée. L’ancien professeur avait bien envie d’une petite piqûre de rien du tout ou même d’une herbe à fumer. Malheureusement pour lui, il n’y avait rien de la sorte ici. Holmes commença alors à se sentir mal et sa force mentale commençait à craquer dans tous les sens. Il voulait tellement sa dose quotidienne. Il s’ennuyait tellement. Mycroft était tellement un monstre. Puis arrive ce qui devait arriver. Sherlock se remémora l’accident à Yume et fondit en larme, sa détermination étant très basse. Comme un petit enfant fatigué, il voulait juste rentrer chez lui.
Ce fut à cet instant que le Pokémon de la zone se montra. C’était une petite bestiole ronde et qui émettait un doux bruit de carillon. Un Eoko, enfin, c’était une femelle. Elle s’approcha de l’humain en détresse et les petits sons qu’elle produisait l’aider déjà à reprendre ses esprits. Sherlock redressa alors la tête et posa ses yeux rougis sur la créature. Mais même si l’Eoko semblait vouloir l’apaiser, l’ancien professeur s’en fichait bien. Il n’avait pas besoin de la compassion des autres et il n’en donnait pas. Il chassa donc la cloche vivante d’un revers de bras et se retourna pour retourner dans ses sombres pensées. La petite femelle n’abandonna pas et redoubla d’effort. Elle apporta des petites choses à l’humain, en espérant que cela lui plairait. Des branches, des baies et même une jolie feuille sur laquelle il y avait encore de la rosée. Mais le garçon Holmes n’en avait rien à faire et criait parfois sur le type Psy sans ménagement. Pourtant, le carillon était toujours là, essayant de lui changer les idées.
Au bout d’un moment, le jeune homme en eut plus qu’assez. Il se releva et se planta devant l’Eoko, menaçant. Cette dernière tomba doucement sur le sol, apeurée devant cette silhouette imposante pour elle et ses yeux se mirent à briller. Sherlock commença alors à ressentir quelque chose qu’il ne pensait plus possible. Il eut un pincement au cœur en voyant la pauvre créature dans cet état. On aurait dit une petite fille qui pleurait en attendant sa punition. Le petit Pokémon en rajouta ensuite une couche en s’enroulant dans sa queue pour se cacher du détective. Holmes remarqua alors que ce ruban était anormalement long pour un Pokémon de cette espèce, que cela était tout à fait mignon et ressemblait à une écharpe. Pour un amoureux des écharpes, c’était tout de même une bonne nouvelle. Et puis… Eoko était si gentille avec lui. C’était de la compassion vivante et l’humain fit alors le rapprochement avec lui-même. Sous ses airs froids, il n’était pas quelqu’un de si mauvais. Il se moquait souvent des autres mais il ne leur voulait pas spécialement de mal. Sous sa carapace de glace, il y avait un cœur, pas comme chez Mycroft (du moins c’était ce qu’il pensait). Touché, le brun attrapa doucement la boule dans ses mains pour lui faire un câlin quelque peu maladroit mais authentique. La type Psy ayant atteint son but se laissa faire et calma ses sanglots. Elle s’installa ensuite sur l’épaule de Sherlock et enroula son ruban autour de lui pour en faire, effectivement, une écharpe. Le jeune homme aux yeux bleus éclata alors de rire, une chose qui ne lui était pas arrivé depuis longtemps. Après cela, il proposa au Pokémon de le rejoindre et la petite femelle accepta avec une joie non dissimulée. Il s’était amélioré en plus, la capture ayant eu lieu à peine en fin d’après-midi. Mais le plus dur restait à venir…
Le jour suivant, Sherlock se retrouva à explorer des grottes sombres et menaçantes. Il passa un bon moment dans les galeries sans savoir quoi faire, bien que cela lui occupe l’esprit. Il ne pensait pas à son manque de drogue ni à sa fatigue qui ne le quittait pas. Il promenait son regard et ses mains sur les parois, profitant de l’aspect rugueux de la roche. Mais au fur et à mesure de son exploration, Holmes sentait quelque chose planait sur lui. Un peu comme un danger qui rôde. Il avait la très désagréable sensation d’être observé, d’être le centre d’attention de quelqu’un. Dans un autre contexte, le détective aurait apprécié cela puisqu’il adorait se mettre sur le devant de la scène. Mais dans ces conditions mystérieuses, c’était plutôt une mauvaise nouvelle pour lui… Surtout que cela n’allait pas en s’arrangeant. En effet, le brun tomba rapidement sur des traces étranges. Il passa ses doigts dessus et constata qu’il s’agissait de griffures hargneuses. Quelque chose s’en prenait aux murs de pierre mais il ne savait pas quoi. C’était surement l’œuvre du Pokémon et c’était même terrifiant. Puis comme pour confirmer sa théorie, l’humain entendit un hurlement qui fit accélérer son pouls. Son corps lui disait de courir et il n’avait franchement pas tort. Le cri venait de dans son dos, ce qui signifiait que la créature pouvait le surprendre sans difficulté. L’endroit était très étroit, impossible de le semer s’il décidait de lui courir après. Sherlock décida donc d’écouter son instinct et se mit à courir pour espérer sortir de la grotte dans laquelle il se trouvait. Puis tout à coup, il entendit des bruits de pas lourds et menaçants. C’était à prévoir. Courir était un risque à prendre car la créature allait vouloir suivre le mouvement, chassant sa proie. Alors Holmes couru le plus vite possible, autant que son corps le lui permettait. Pourtant, cela ne fut clairement pas suffisant et quelques secondes après il se retrouva plaqué au sol, les yeux écarquillés par la surprise et la peur.
Au-dessus de lui se trouvait bel et bien un Pokémon, qui entourait son corps de ses deux bras écailleux. Sur toutes les espèces possibles, Sherlock aurait vraiment voulu ne pas tomber sur celle-ci… Des crocs aiguisés et nombreux, une tête plate avec des yeux terrifiants et luisants. Les griffes faisaient également peur, sans compter l’aileron et la queue de requin de la bestiole. C’était un redoutable Carchacrok et ce dernier semblait avoir un dent (c’était le cas de le dire) envers le jeune homme à la sombre chevelure. D’ailleurs, la peau du dragon était sombre également par endroit, et rouge ailleurs. On ne le voyait presque pas dans l’obscurité de la grotte, ce qui était encore plus terrifiant. Les yeux luisants ne quittaient pas Sherlock qui sentait déjà son heure arrivait et qu’il se demandait pourquoi Mycroft l’avait fait venir ici. Pour le requin ne tenta rien et se retira après examen de l’humain. Il ne bougea pas cependant. Avec précaution, l’ancien professeur se redressa alors et tenta d’ignorer le Carchacrok. Mais il sentit le dragon se mouvoir alors qu’il reprenait la marche, le suivant de près. Holmes pouvait même sentir son souffle puissant dans son cou, ce qui n’était vraiment pas rassurant. Pourtant le Pokémon resta calme jusqu’à ce qu’ils trouvent la sortie. Le détective aux yeux clairs n’avait aucune idée de comment faire de cette créature son ami. Puis le ciel sembla entendre les interrogations du jeune homme brun puisqu’un orage éclata un peu après. La pluie ne faisait rien au dragon, cependant, lorsqu’un éclair zébra le ciel sombre, il prit peur et retourna en vitesse dans la grotte. Il fallait bien avouer que c’était impressionnant mais un type Sol ne craignait pas l’électricité, alors c’était tout de même une peur étrange. Mais Sherlock n’eut aucun mal à faire le rapprochement. Un traumatisme pouvait expliquer bien des comportements, et en particulier celui des phobies. Cela pouvait expliquer les comportements froids et agressifs de certains personnages. Y compris lui-même. Le dragon avait certainement eu une mauvaise expérience avec la foudre, ou l’orage et voilà qu’il en était traumatisé. Compatissant, l’humain retourna donc le voir. Ils passèrent alors le temps en se fixant, comme pour se sonder mutuellement. Le mauvais temps passa ensuite et Sherlock tenta sa chance avec le Carchacrok. Ce dernier lança un regard agressif au brun mais avec un de faux dédain, il accepta sa nouvelle maison. Ainsi, il n’avait plus qu’un seul jour à faire.
Ce dernier jour fut le plus éprouvant pour Sherlock. Fatigué mentalement et physiquement, il tenait à peine sur ses jambes. De plus, on l’avait largué dans un environnement montagneux et neigeux, l’un des pires possibles pour ce moment. L’ancien professeur ne voulait pas continuer mais il le devait. Il repensa alors à ses nouveaux compagnons qui devaient l’attendre tranquillement. Chaque Pokémon qu’il avait rencontré représentait un aspect de lui et il avait une folle envie d’en savoir plus. Holmes se demanda alors quel nouvel aspect pourrait bien se présenter devant lui cette fois. Ce qu’il attendait se présenta en début d’après-midi, et la rencontre fut pour le moins… Brutale. Un Pokémon bondit devant l’humain et provoqua une lame d’air grâce à la corne sur sa tête. Cette dernière entailla l’un des bras de Sherlock, surpris par l’attaque. Ne cherchant pas à comprendre plus longtemps pour sa survie, il se mit à courir et à dévaler la pente qu’il avait eu tant de mal à gravir. Une fois en sécurité, le jeune homme se concentra sur la créature qu’il venait de voir. C’était un quadrupède avec un pelage blanc comme neige. Un Absol. Il se rappela que cette espèce apparaissait à l’état sauvage pour prévenir d’une catastrophe. Ce n’était pas bon signe. Holmes se demandait alors si cela pouvait être vrai et un tremblement de terre lui répondit. Dans les montagnes, cela ne pouvait signifier qu’une chose… Une avalanche. Il se retourna alors la peur au ventre et constata que la neige avançait dangereusement vers lui. Une vague blanche destructrice. Dans ces cas-là, il n’y avait pas grand-chose à faire. Ses yeux bleus cherchèrent une roche et il courut vers celle-ci le plus rapidement possible. Il se cacha ensuite derrière, profitant de ses dernières minutes pour creuser un peu, espérant avoir un début d’abri correct. L’avalanche continua sa course jusqu’à finir par disparaitre. Sherlock se remercia pour son plan qui venait de fonctionner bien qu’il faisait très froid. Soudain, il pensa à l’Absol. Etait-il enseveli ?
Le détective se réchauffa puis se mit à la recherche du type Ténèbres. Il passa un bon moment à observer et à retourner la matière froide et brillante. Il n’y avait pas un bruit, mise à part ses pas. C’était angoissant comme sensation et surtout, le Pokémon était-il encore en vie après cette catastrophe ? Et finalement, il découvrit la créature en mauvais état. Il avait réussi à se sortir un peu de sa tombe de neige mais ne parvenait pas à extraire le reste de son corps. Lorsque Sherlock s’approcha, l’Absol gronda et menaça même de lui mordre la main qu’il venait de lui tendre. Le sauvetage n’allait pas être facile et pourtant, il fallait le faire. Personne n’était à l’abri d’une autre avalanche, et surtout, le quadrupède risquait de mourir de froid. L’humain aussi d’ailleurs. Il était vital pour les deux êtres de se faire confiance… Et c’est là que le petit frère de Mycroft compris. L’Absol semblait très virulent envers lui, comme s’il avait un problème avec les humains. Et c’était peut-être le cas finalement. Dans tous les cas, il n’avait clairement pas confiance en l’ancien professeur. Après réflexion, Sherlock se confirma que cela devait être le cas. Son frère voulait lui montrer à travers ce Pokémon son manque de confiance pour les autres, et plus particulièrement pour lui. Il fallait dire qu’après la décision du plus vieux concernant le Couafarel de son enfance, Holmes n’avait plus voulu croire en son frangin. Pourtant, cela était vital pour les deux. Sans confiance, rien n’allait. Et c’était à Sherlock de faire des efforts pour Mycroft. Lui montrer qu’il était digne et il devait montrer la même chose à l’Absol en détresse.
Ce dernier s’était calmé à cause de la fatigué. Néanmoins, il observait l’homme d’un mauvais œil, attendant probablement le bon moment pour le mordre. Alors l’ancien professeur se mit à parler doucement, à raconter des choses au Pokémon. Des petites histoires, tout en essayant de s’approcher. Il lui offrit même sa dernière vivre que l’animal s’empressa de manger. Ils restèrent là pendant un moment, puis l’Absol sembla perdre connaissance. Il n’y avait pas une seconde à perdre pour le détective. Il s’approcha de la créature et creusa pour sortir le reste de son corps de sous la neige. Ensuite il frictionna ses pattes avec une force inespérée, empêchant la température de descendre. Sherlock décida même de laisser son manteau au Pokémon qui en avait plus besoin. Mais le froid le rattrapa bien vite et ce fut au tour de l’humain de sombrer dans l’inconscience. Quant au type Ténèbres, il n’avait fait que semblant. Son pelage étant une bonne arme contre les gelures… Il voulait voir s’il pouvait faire confiance à cet humain et c’était le cas. Il était prêt à risquer sa vie pour un Pokémon qui avait voulu le tuer. Le quadrupède se débrouilla ensuite pour déplacer l’humain qu’il voulait sauver. Mais cela ne servait pas à grand-chose, il n’y avait que de la neige aux alentours. Alors le Pokémon replaça le manteau sur son nouvel ami et attendait, impuissant…
Mycroft ne pouvait pas laisser son petit frère mourir de la sorte et débarqua pour le tirer de ce mauvais pas. A son réveil, le plus jeune se trouvait à nouveau à l’hôpital, bien au chaud et reposé. Il s’inquiéta immédiatement pour l’Absol et constata qu’une Pokéball attendait sur la table de chevet. Avec un mot de Mycroft. Celui-ci expliquait que Sherlock avait réussi, que le Pokémon était entré seul dans la Pokéball et que le reste de son équipe l’attendait, un peu plus forte encore. L’intéressé lâcha alors un « Mycroft, sale flan…) avant de se rendormir. Le lendemain, une fois le personnage sur pied, tout se déroula rapidement. Sherlock insista pour se créer une nouvelle identité, ce que son grand frère ne refusa pas, l’idée était même indispensable. Ensuite, le nouveau scientifique se présenta devant des recruteurs de la Ligue Neo et passa des tests, brillamment réussis. Holmes infiltra ainsi la Team Pendulum pour travailler sur un projet des plus secrets… Et pour essayer de retrouver la trace de celui qui avait changé sa vie. Sous le nom de William Strange, ou Doctor Strange, il pouvait enfin tourner un peu la page sur son ancienne vie et démarrer autre chose. Les sciences allaient l’aider à garder son cerveau à jour et à espacer les doses de drogue. Mycroft avait finalement eu une très bonne idée en allant le repêcher dans cette rue…
Dernière édition par Sherlock Holmes le Lun 10 Avr - 22:45, édité 2 fois
Sherlock Holmes
Science Guy
Messages : 102 Date d'inscription : 17/10/2016 Age : 27 Localisation : Who knows ?
• Mental (et physique si besoin) : la peau grise foncée d’un Absol normal est remplacé par du bleu clair. Le Pokémon est également doté des yeux roses pâles.
Le meilleur équipier du scientifique, il n’a aucune confiance en les humains, sauf en Sherlock. Impulsif, il n’hésitera pas à attaquer si l’on s’en prend aux siens.
Carchacrok Astate
DESCRIPTION
• Chromatique ? : Oui
• Type(s) : Dragon & Sol
• Talent : Voile Sable
• Sexe : ♂
• Taille&Poids : 2m & 97kg
• Nature : Sérieux
• Niveau : 26
• Moveset : Double Baffe – Tempête de Sable – Charge – Jet de Sable + Griffe Acier
• Signes distinctifs : Chromatique non officiel
• Mental (et physique si besoin) : un Carchacrok à la peau noire et aux yeux gris très clair, proche du blanc.
Il fait absolument confiance à Sherlock et est méfiant envers les autres, humain comme Pokémon. Néanmoins, il est gentil quand on le connait.
• Mental (et physique si besoin) : c’est un Noarfang chromatique sans grandes spécificités. Aussi puéril que peut parfois l’être son dresseur, Mercury adore faire des blagues et voler dans tous les sens pour dérouter les autres.
• Signes distinctifs : Chromatique officiel + ruban très long
• Mental (et physique si besoin) : cette Eoko est chromatique comme les autres chromatiques de son espèce. En revanche, on note qu’elle possède un ruban bien plus long que celui de ses congénères.
Selenium est adorable et compatissante à souhait. Elle aide tout le monde et adore rester sur les épaules de son propriétaire pour enrouler son ruban autour de son cou, ce qui fait une écharpe.
• Mental (et physique si besoin) : Ce Majaspic est de couleurs bien particulières. Du rose remplace le vert et de l’argenté remplace le jaune. Il possède des yeux bleus très clairs et ses pupilles sont rouges, synonyme de photosensibilité. Il voit donc assez mal en journée.
Titanium est un Pokémon rusé et intelligent et qui aime le montrer, un peu à l’image de Sherlock. Il peut parfois être froid et légèrement méchant mais ce n’est pas un mauvais serpent.
• Mental (et physique si besoin) : Bismuth est un Kecleon rouge dans l’ensemble, avec des crêtes oranges. La bande sur son ventre est blanche.
Le type Normal est vraiment très discret, préférant passer son temps camouflé. Il n’aime pas spécialement combattre et Sherlock comprend cela. Mais il ne faut pas oublier que ce Pokémon adore les fruits en fermentation… Pour l’alcool contenu dedans.
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Re: "The Game in On ! (again)" | Sherlock
Lun 10 Avr - 23:01
Bienvenu, cher frère. Content de voir que tu as enfin cessé de faire l'enfant et de prendre au sérieux les événements.
Au plaisir de se retrouver, ce qui arrivera très rapidement. Ah, et j'adore ta nouvelle team by th way.
_Mycroft.
Sherlock Holmes
Science Guy
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Re: "The Game in On ! (again)" | Sherlock
Lun 10 Avr - 23:08
Merci, cher... Frère. Nous avons un flashback à régler tous les deux. Je n'ai qu'une chose à dire: The Game is On, Mycroft.
... Wait. En fait t'es qu'une brindille. Je te fais une pichenette et t'es wasted.
Akutabe Ryujin
Messages : 16 Date d'inscription : 09/04/2017
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Re: "The Game in On ! (again)" | Sherlock
Mar 11 Avr - 0:01
Oush c'est quoi ce Scientist qui vient nous rejoindre ? J'en connais un qui va être triste, pour une fois qu'un autre prof avait de l'élégance, du charisme et un semblant d'intelligence, sérieux ça craint... ^^
Sherlock Holmes
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